Je laisse mon cou libre…

Mes élèves me demandent parfois si je ne peux pas leur proposer un “exercice” (et je préfère leur dire une “procédure”) pour les aider à appliquer ce point de départ de la Technique Alexander : “laisser le cou libre”.

Ma réponse se résume à deux choses très simples :

1. La meilleure façon de laisser le cou libre est d’y penser, de se donner un ordre mentalement, sans rien faire, comme si l’on se donnait l’ordre de lever sa main pour aller chercher un objet, et que l’on n’accomplisse pas le mouvement. Il a été démontré que si l’on pense faire un mouvement sans l’accomplir, les mécanismes cérébraux et nerveux de la réalisation du mouvement fonctionnent, comme si on allait le faire, mais de façon atténuée. Ce qui a pour conséquence de nous laisser détendu.

2. On peut éventuellement prolonger cette pensée par une procédure, que l’on n’est jamais obligé d’accomplir totalement :

  • effectuer de minuscules mouvements d’approbation avec le tête (des petits “oui”)
  • effectuer de minuscules mouvements de refus avec le tête (des petits “non”)

tout en pensant que le crâne repose au sommet de la colonne vertébrale, à la hauteur du conduit auditif.

Et c’est tout.    

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