Bonnes vacances !

 Un de mes élèves m’a conté une anecdote riche d’enseignement. En visite touristique, avec son épouse, dans village typique (église abbatiale, vieilles maisons, musée, ruelles piétonnes…), il avait un coup de téléphone professionnel à passer. Le couple fait halte dans un café, commande deux boissons et mon élève se rend sur la terrasse pour téléphoner. Trente cinq minutes plus tard, il revient, trouve sa femme furieuse de l’avoir attendu si longtemps ! Ils règlent leurs consommations et poursuivent leur visite dans une atmosphère dont l’ambiance entachée d’hostilité mettra plusieurs heures à s’apaiser.

Cette histoire me fait penser aux liens indissociables entre tension mentale ou psychologique et tension physique : la montée d’adrénaline associée au sentiment de colère de la femme l’empêche de penser à des options inhabituelles de réponse au stimulus de l’attente de son mari indûment occupé ; elle pouvait :

  • commander un alcool après le café

  • aller faire un tour : « rejoins-moi au cloître »

  • aller faire une course et s’offrir quelque chose

  • engager la conversation avec le garçon de café, un voisin de table

  • aller à la piscine

Je ne dirais pas de bloquer l’expression d’un sentiment (la colère en l’ occurrence) ; en revanche, dire « stop » à une réponse habituelle au stimulus lorsqu’elle devient contraignante, et chercher des réponses inhabituelles propres à éviter des tensions inutiles ne peut pas nuire !!

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