« Puisque je crois que dans chaque homme réside l’esprit de Dieu, je ne puis tuer. Je sens qu’il est de mon devoir, autant que faire se peut, d’éviter de détruire une vie humaine, quel que soit mon désaccord avec les actions ou les pensées d’un individu. Ma vie tout entière a été consacrée à des actes de création…Je ne puis me rendre complice d’actions inverses. Par ailleurs je suis convaincu que le fascisme peut être vaincu par la résistance passive…J’estime sincèrement que je puis le mieux aider les êtres humains en essayant de continuer le travail pour lequel je suis le mieux qualifié, à savoir la propagation de la musique ».
Ce texte de Benjamin Britten, écrit pendant la deuxième guerre mondiale, est cité par Mildred Clary dans son ouvrage « Benjamin Britten ou le mythe de l’enfance », (Ed. Buchet Chastel-2006, page 134).