Il s’agit là du point de départ de la mise en œuvre de la Technique Alexander. Mais beaucoup de mes élèves, même après plusieurs leçons, me disent n’avoir pas bien compris de quoi il s’agit. Différentes manières de considérer cette instruction (ou « directive », « direction » en Anglais) peuvent être proposées :
1. la comparaison : serrez le poing (droit ou gauche, peu importe) et desserrez sans ouvrir la main ; vous observez que votre cerveau est parfaitement capable d’adresser un ordre à cette partie de votre corps ; de la même manière, il peut ordonner aux muscles de mouvement de votre cou (la musculature externe) de se détendre, surtout si vous bougez très peu et que votre tête est presque immobile ; lorsque cette pensée (« je relâche mon cou ») aura produit son effet, et après un temps plus ou moins long selon votre expérience, elle le produira, c’est inévitable, votre tête sera en équilibre au somment de votre colonne vertébrale, délicatement soutenue par la musculature profonde située le long de la colonne.
2. le mouvement : vous pouvez effectuer avec votre tête de minuscules mouvements d’approbation (« oui ») ou de négation (« non ») ; lentement, calmement ; à cette occasion, vous pourrez observer que les muscles de votre cou se détendent doucement.
3. le non-faire : allongez-vous sur un tapis confortable, les jambes repliées, quelques livres à l’arrière de votre crâne de manière à ce que votre face soit à peu près parallèle au sol…et ne faites rien ; au bout d’un moment, pensez « je laisse mon cou libre » et portez très lentement la paume d’une de vos mains sur votre nuque ; laissez -vous imprégner par la détente des muscles de votre cou…