Je suis toujours heureux lorsqu’un(e) élève m’annonce la réussite d’un projet auquel il (elle) tient : son concours de musique, sa promotion, l’obtention d’un nouveau travail plus conforme à ses aspirations…Ce qui m’interpelle est lorsqu’il (elle) ajoute : « C’est grâce à la Technique Alexander ».
Dans notre travail, nous mettons l’accent sur les moyens par lesquels une action est accomplie, laissant le résultat au second plan. S’il est conforme au but, c’est la bonne surprise ; s’il ne l’est pas, nous avons appris quelque chose sur notre manière d’être et de fonctionner, et nous pouvons progresser.
Alors, pratiquer la Technique Alexander pour améliorer ses performances risque de réveiller une habitude fréquemment répandue et encouragée : mettre toute notre énergie vers l’objectif.
On applique cette méthode pour développer un usage de soi correct ; la performance, souvent au rendez-vous, parfois inattendue, est un effet secondaire. Il suffit de travailler son usage, de travailler dans son domaine avec un bon usage, et un jour elle est là.