Un de mes élèves a trouvé un processus qui lui convient en cas d’insomnie, lorsqu’il se réveille au milieu de la nuit :
1. entrer en contact avec les pensées qui occupent l’esprit et empêchent de se rendormir ; prendre le temps de les accueillir (ce peut être un souci professionnel, la crainte face à un événement inhabituel prochain, comme un voyage lointain, l’angoisse face à une situation difficile, comme un proche malade…)
2. se dire « stop » ; cesser d’être submergé par ces pensées et prendre contact avec soi (comment suis-je allongé, comment est ma respiration, y a-t -il des parties de mon corps qui sont tendues, lesquelles, est-ce que je ressens de la chaleur, du froid…) ; fermer les yeux ; ne plus regarder l’heure.
3. s’allonger en position confortable, éviter autant que possible de bouger et penser aux fondamentaux de la Technique Alexander : « je laisse mon cou libre, pour permettre à ma tête de s’éloigner de ma colonne vertébrale (nous sommes allongés) et à mon dos de s’allonger et s’élargir » ; et attendre ; si l’on s’est assoupi, l’on a probablement rêvé, l’on est sur le bon chemin ; si l’on ne dort pas vraiment, l’on se repose et c’est très bien aussi.