Mes élèves pratiquent parfois le “repos actif” décrit sur mon site à l’adresse
http://tech-alexander.eu/Alexander2exercice.aspx
Plusieurs fois, ils m’ont fait remarquer qu’en fin de journée, cette procédure pouvait les inviter au sommeil, alors que l’on est censé rester éveillé, et observer ce qui se passe en nous, comme autour de nous. A la réflexion, je crois que nous pouvons accepter de dormir quelques instants en position de “repos actif”. Cela ne peut durer, parce qu’avec la détente profonde des articulations pendant l’assoupissement, les jambes vont basculer vers l’extérieur, les genoux s’écartant l’un de l’autre (ou parfois, mais rarement, vers l’intérieur, les genoux se rapprochant l’un de l’autre). Pendant le sommeil, le corps, supporté par le sol, avec le dos bien déroulé dans le tapis de gymnastique sur lequel l’on s’est allongé, va entrer en contact avec les pensées inconscientes ; de cette “connexion” résultera peut-être, une fois l’état de veille revenu, une relation, plus ou moins réflexe, avec nos directions premières : le cou libre, pour permettre à la tête d’aller vers l’avant et vers le haut (si l’on est debout, si l’on est allongé, on pensera qu’elle s’éloigne de la colonne vertébrale), et au dos de s’allonger et de s’élargir.
Bref, il n’est pas interdit de somnoler quelques instants à l’occasion d’un “repos actif”.